dimanche 6 février 2011

Zoo sans frontière


C’est en pleine saison des pluies que nous avons débuté notre découverte du sud de l’Afrique. Ce n’est pas ce petit désagrément qui allait jeter à l’eau notre projet de rencontrer les lions en Zambie. C’est au « Lion Encounter », un centre de réhabilitation consacré aux lions, que nous avons pu partager leur intimité.  Ce centre a pour objectif de favoriser l’accroissement de la population des lions africains. Celle-ci a en effet diminué de 80 à 90% dans les trente dernières années. Des frais de 140$ US dédiés  à la préservation de l’espèce ont toutefois dû être déboursés afin d’interagir avec deux lionceaux de 14 mois. Il a été possible de les caresser et de gambader avec eux sur leur territoire naturel sous l’œil vigilant de gardes armés de bâtons, juste au cas... Lorsqu’ils feront preuve d’autonomie, les futurs rois de la jungle seront relâchés dans l’immensité de la brousse africaine.


Comme pour rendre l’expérience encore plus humide, c’est à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe que nous avons visité les fameuses chutes Victoria. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur et une hauteur qui peut atteindre 108 mètres. Elles donnent un spectacle remarquable par leur disposition particulière : elles se jettent dans une longue faille du plateau pour ensuite s'échapper par un étroit canyon.  Les vapeurs d’eau émergeant de sa base sont telles qu’en une fraction de seconde, nous étions complètement détrempés.



Le Botswana ne nous a guère réservé de meilleures conditions météo. Au moment même où nous nous apprêtions à franchir la frontière, un violent orage électrique s’est abattu sur nous. C’est à découvert sur un traversier de fortune, au travers d’éclairs, que nous avons finalement atteint la rive opposée. Tout un cocktail d’accueil! Alors que la vue d’un simple chevreuil sur nos routes du Québec nous ébahit, quelle fût notre surprise de rencontrer plus d'un éléphant sur notre chemin. Ici, les animaux ne sont pas confinés aux parcs nationaux, ils sont libres de leurs allées et venues. Nous y circulons à nos propres risques. Notre excursion sur la rivière Chobe nous a permis de constater que, même ici, les éléphants, buffles, hippopotames, crocodiles ou aigles sont maîtres des lieux. Pour leur part, les animaux dans le parc Chobe sont plus difficiles à observer en raison de la densité de la végétation générée par l’abondance des pluies.






Le delta de l’Okavango, quant à lui, nous a réservé une expérience de camping sauvage hors du commun. Une équipe de paysans nous a reconduits sur une île du delta à bord de canots. Une perche de bois est nécessaire pour se diriger à travers d’étroits canaux bordés d’herbages et de nénuphars. Malgré l’humidité étouffante, notre guide de Gap Adventures a su nous concocter de bons repas capables de nous faire oublier l’inconfort.



Brosse à dents africaine !



C’est du haut des airs que nous avons pu admirer ce même delta. C’est avec beaucoup de résistance que Karine a accepté d’embarquer à bord d’un petit Cessna de quatre places. L’engin nous a offert une perspective digne de celle présentée dans les reportages animaliers. Revenus les pieds sur terre, c’est à ce moment que nous avons réalisé le privilège que nous venions de vivre dans les entrailles de cet oiseau mécanique.  


3 commentaires:

  1. WOW!! Quelles belles photos! Un gros merci de les partager avec nous!

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  2. bonjour vous deux il vous reste deux mois d'aventure et je vous souhaite de continuer a vous amuser.
    Maman xxxx J'ai écrit le message toute seule ;-)

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  3. Coucou les globes trotter!!
    C'est vraiment fantastique de voir toutes ces expériences à la fois tellement diversifées et uniques. Que de magnifiques souvenirs gravés à jamais dans votre coeur!!! Profitez au maximum de votre sprint final de la folle escapade!!!
    Prenez bien soin de vous!!
    Nancy and the family XXXX

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