lundi 24 octobre 2011

Merci !

570$ ont été ramassé lors de notre dernière conférence le 18 octobre. Le tout a été remis à la Société Mondiale pour la protection des Animaux. Au nom de tous les animaux maltraités, blessés ou en danger d'extinction, on dit un énorme MERCI à tous ceux qui étaient présents. xxx

mardi 18 octobre 2011

Un nouveau départ journalistique

Nous sommes heureux de vous dire que nous avons maintenant une nouvelle entente avec Quebec Hebdo. Voilà, qu’aujourd’hui, débute une nouvelle série d’articles où nous aurons le plaisir de partager avec vous de nouvelles expériences de voyages. À l’exception des pays parcourus lors de notre FOLLE ESCPADE, dix-sept autres ont été visités au cours de notre « carrière » de voyageur et d’autres sont à venir. Anecdotes, culture, environnement, voilà le genre de contenu que vous pourrez lire soit via http://www.lactuel.com/ dans la section FOLLE ESCAPADE ou via leur version papier (journal). N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.  

samedi 1 octobre 2011

Deuxième conférence le 18 octobre


Une deuxième conférence en collaboration avec Les Petits Explorateurs aura lieu le 18 octobre prochain au restaurant L’Académie. Il s’agit d’une formule souper-conférence. Le coût d’entrée par adulte est de 50,00$ duquel 30,00$ seront versés à la Société Mondiale pour la Protection des Animaux. Un reçu pour fin d’impôt vous sera remis. Réservez dès maintenant sur le site des Petits Explorateurs. L’accueil est à 18h00 et la conférence débute à 18h30. On espère vous y voir en grand nombre.

lundi 29 août 2011

Aussitôt revenus, aussitôt partis !


C'est avec la saveur de notre FOLLE ESCAPADE toujours présente que nous décidons de passer nos vacances d’été à l’extérieur du pays.  Fraîchement revenus d'un voyage d'aventures autour du monde en avril dernier, nous choisissons une destination que nous n'avons pas encore explorée: la Basse-Californie. Appartenant au Mexique, la Basse-Californie a bonne réputation pour sa faune aquatique avec sa longue et étroite péninsule de plus de 1000 km séparée du continent par le golfe de Californie.  Ce golf, également connu sous le nom de mer de Cortés, se veut une immense zone navigable abritant un des écosystèmes marins les plus développés de la planète avec environ 890 espèces de poissons.

Notre premier arrêt est La Paz, capitale de la Basse Californie. Cette ville offre des plaisirs simples comme se balader sur le "malecón" (le front de mer) au coucher du soleil et découvrir de jolies plages pas très loin. On peut aussi profiter d'excursions à la journée pour se rendre à Los Islotes, un archipel d'îlots qui abrite une colonie d’otaries. Masque, "wetsuit" et bonbonne d’air en place, nous nous lançons dans ces eaux afin de rencontrer ces mammifères curieux ou ces curieux mammifères… Habituellement, les plus jeunes viennent jouer avec les plongeurs en formant des cercles autour d'eux, bifurquant parfois au dernier moment juste assez pour donner la frousse. Malheureusement, puisque c’est la période d’allaitement, les petits demeurent sur les rochers avec leurs mères. Seuls les mâles sont à l’eau. Ces "boeufs", avec leur 400 kg et plus, nagent à une vitesse phénoménale. Il ne faut toutefois pas trop approcher ces gardiens des lieux, puisqu’ils pourraient se méprendre sur nos intentions et tenter de protéger leur famille en chargeant! L’adrénaline est au rendez-vous!

Nous avions comme projet d’explorer les lieux, avec tous ces paysages désertiques abritant d’innombrables espèces de cactus et de reptiles. Certains cactus se sont si bien adaptés à la chaleur torride du désert qu’ils peuvent parfois atteindre presque 17 mètres de hauteur. Mais cette chaleur étouffante des côtes de la mer de Cortés, qui atteint jour après jour les 45 °C, a quelque peu éteint nos ardeurs d'explorateurs. Nous concentrons donc notre temps à faire de la plongée sous-marine et à faire la "siesta". Les prix élevés des activités (la Basse-Californie est l’endroit le plus cher du Mexique) contribuent aussi à restreindre nos activités.




Nous avions comme projet d’explorer les lieux, avec tous ces paysages désertiques abritant d’innombrables espèces de cactus et de reptiles. Certains cactus se sont si bien adaptés à la chaleur torride du désert qu’ils peuvent parfois atteindre presque 17 mètres de hauteur. Mais cette chaleur étouffante des côtes de la mer de Cortés, qui atteint jour après jour les 45 °C, a quelque peu éteint nos ardeurs d'explorateurs. Nous concentrons donc notre temps à faire de la plongée sous-marine et à faire la "siesta". Les prix élevés des activités (la Basse-Californie est l’endroit le plus cher du Mexique) contribuent aussi à restreindre nos activités.


Notre deuxième lieu de plongée est le petit village de Cabo Pulmo, sur la côte est, à 150 km au sud de La Paz. La principale raison qui mène les touristes ici est la plongée sous-marine, rien d'autre! Les infrastructures sont si rustiques que  même l’électricité du village est générée par énergie solaire. On oublie donc l’air climatisé pendant la nuit malgré des températures des plus chaudes. Pour nous y rendre, nous devons louer une voiture puisqu’aucun transport public ne dessert le village. Les derniers dix kilomètres menant à ce village d'un peu plus de 100 habitants se font sur une route de terre. Aussitôt rendus à bon port, une lumière dans le tableau de bord nous indique un problème de moteur (check engine).  Le garage le plus près étant à des centaines de kilomètres, ce n'est vraiment pas le meilleur endroit pour tomber en panne. Nous rebroussons donc immédiatement chemin pour changer de voiture.  Il n'y a pas de risque à prendre.  Nous n’avons vraiment pas le goût qu'on nous retrouve comme deux raisins secs au beau milieu du désert. On revient finalement à Cabo Pulmo quelques jours plus tard.

Nudibranche des plus gracieux
En plus d'avoir fait de belles plongées et d'avoir pu observer des paysages désertiques sublimes, la Basse-Californie nous aura permis de renouer avec notre FOLLE ESCAPADE tout en nous permettant de faire notre réserve de chaleur pour les longs mois d’hiver à venir.


Autre nudibranche

samedi 28 mai 2011

La fois que j’ai eu l’air le plus fou (folle)

  
Tel que convenu dans notre précédent message, nous publions aujourd’hui des photos inédites sous le thème: la fois que j’ai eu l’air le plus fou (folle).  Ces photos donnent un avant-goût d'un des aspects qui sera abordé lors de la conférence du 31 mai. En espérant vous y voir en grand nombre...Bon divertissement!



lundi 16 mai 2011

Un tour du monde... entre terre et mer


Notre conférence du 31 mai chez Mo Restau Bar n’est que dans quelques jours. Il est possible de prendre une bonne bouffe avant ou pendant la conférence. Il y a aussi un stationnement donc pas d’inquiétude de ce côté-là. Le coût d’entrée par adulte est de 20,00$ et, pour les enfants de moins de 18 ans, vous pouvez y aller d’une contribution volontaire. Nous vous rappelons que les fonds recueillis seront versés à la Fondation Rêves d’Enfants et qu’un reçu pour fin d’impôt peut vous être remis. Il n’est pas obligatoire de vous inscrire mais nous vous suggérons quand même de le faire en cliquant sur l'affiche. La conférence aura lieu à 19h00 mais nous serons sur place avant pour un « ti 5 à 7 ». Si ça vous tente de partager un verre avec nous, vous êtes les bienvenus. On espére vous y voir en grand nombre.

dimanche 15 mai 2011

FM93, 4ième partie


Non, nous n’avons pas sombré dans l’alcool et la dépression.  Si nos messages se font un peu plus discrets, c’est que nous sommes toujours occupés à préparer notre conférence du 31 mai.  Un nouveau message à ce sujet suivra bientôt.  Nous profitons de l’occasion pour vous informer que nous serons en entrevue au FM93 avec Gilles Parent, vendredi le 20 mai à 17h00.  Cette entrevue devrait être la dernière d’une série de quatre.  Soyez à l'écoute!

jeudi 28 avril 2011

Qui a dit que c'était fini?


Ne nous abandonnez surtout pas!  Question de vous gardez avec nous, nous continuerons de mettre à jour notre blog et d'ajouter des photos inédites comme ces panneaux de signalisation que l'on croise le long des routes.  Ce n'est pas un trucage.  Alors qu'on circulait sur la route, on s'est amusé à photographier ces panneaux nous avisant de dangers tout aussi farfelus les uns que les autres. 



Notre FOLLE ESCAPADE autour de la planète est terminée mais d’autres choses sont à venir telles que conférences et projet de documentaire. Nous aimerions que notre réalisation un peu folle puisse rayonner au-delà de ces six moix d’intenses moments. Ce serait chouette qu'un magazine ou une émission de télé soit intéressé à mettre à profit nos photos, nos vidéos ou notre expérience d’aventurier. Peut-être que « National Geographic » ou « Canal Évasion » seraient intéressés par notre parcours? Qui sait? C’est permis de rêver... Nous sommes confiants que de belles choses vont s’offrir à nous. 

Pour l'instant, nous consacrons notre temps à faire le bilan financier, préparer notre réclamation à l’assureur et à apporter quelques modifications à la page d’accueil de notre site web : à vous de les découvrir. 


vendredi 22 avril 2011

Le réveil a sonné


Après six mois d’intenses émotions, voilà que notre FOLLE ESCAPADE se termine à Québec.  Six mois à se précipiter hors du lit tous les matins pour savourer au maximum chaque seconde.  Notre FOLLE ESCAPADE aura été un livre d’histoires et chaque jour une nouvelle page d’aventures.  Nous garderons à jamais le souvenir de ces gens qui arrivent à sourire malgré la souffrance, de ces splendides paysages qui ont peine à résister à toute cette dévastation et de ces animaux sauvages qu’on voit disparaître sous l’effet de la bêtise humaine.  Ce rêve qui est né dans nos cœurs a ensuite pris forme dans nos têtes pour se réaliser dans nos vies.  C’est pourtant éveillés que nous aurons finalement réalisé notre rêve.  Nous souhaitons maintenant partager notre expérience avec qui veut bien l’entendre et encourager les autres à réaliser leur propre rêve. 


Pour l’instant, il est temps de reprendre la vie normale: métro, boulot, dodo.  À notre descente de l’avion partie d’Hawaii quelques heures plus tôt, quel choc que de poser pied dans la neige sur le tarmac québécois.  Le changement de décors est radical avec ce ciel gris et cette neige souillée qui borde les routes.  Le froid mordant nous donne envie de ressortir tuques et mitaines achetées au Pérou. Nous sommes heureux de revoir nos parents et amis mais en même temps, moroses de reprendre la routine.  On aura encore à se lever tôt le matin mais pas pour les mêmes raisons.  On se voit déjà dans les bouchons de circulation en train de stresser à se demander si on arrivera au travail à l’heure.  Et le travail…  On n’en a pas contre vous chers collègues (du moins pas tous) mais le travail, c’est le travail…  Encore des urgences toujours plus urgentes les unes que les autres et les demandes qui n’en finissent plus de s’accumuler.  Le soir venu, nous serons encore crevés n’ayant plus d’énergie pour faire quoi que ce soit.  C’est ce qu’on appelle la vie normale.  Alors qu’est ce qu’une vie anormale?

Nous tenons à remercier sincèrement nos partenaires qui ont bien voulu embarquer dans cette FOLLE ESCAPADE avec nous.  Vous avez contribué à nous faire découvrir une nouvelle facette de notre planète que nous n’aurions pu imaginer.  Merci à Expedia et à Mariane Leduc d’avoir cru en notre projet et de nous avoir accordé votre confiance aussi rapidement.  Merci à l’agence de voyages Plein Soleil et Hélène Boulianne de nous avoir réservé un coin sur votre blog et pour votre vision avant-gardiste du voyage.  Merci au journal L’ACTUEL et Luc Fournier d’avoir permis aux lecteurs de nous suivre via vos articles dans le journal et votre site web. Merci à Studio Gosselin ainsi que messieurs Jean Goupil, Benoît Aubé et Christian pour vos judicieux conseils et votre professionnalisme toujours aussi impeccable.  Merci au FM93 ainsi qu’à Gilles Parent et Catherine Bachand pour avoir permis tant de rayonnement à notre FOLLE ESCAPADE et en avoir peut-être incités d’autres à réaliser leur rêve.  Merci à Nathalie Jobin, agente de voyages, c’est vraiment « cool » d’être conseillés par une personne qui a tant voyagé et qui sait de quoi elle parle.  Merci à Vaccination Monarque et Luce Lavoie pour qui les précautions à prendre avant, pendant et après le voyage ne sont plus un secret.  Merci aux Petits Explorateurs et Mélanie Tremblay de nous offrir l’opportunité d’amasser des sous pour la Fondation Rêves d’Enfants lors de notre conférence « Un tour du monde…entre terre et mer » présentée le 31 mai 2011.  Merci à vous parents et amis pour votre générosité et pour nous avoir consacré de votre précieux temps. 

Et finalement, merci LA FOLLE ESCAPADE de nous avoir permis de vivre ce que trop de gens remettent à plus tard pour de futiles raisons.  Grâce à toi, nous avons vécu des moments qu’aucun mot ne pourrait traduire.  Tu auras été notre première FOLLE ESCAPADE mais certainement pas la dernière…

lundi 18 avril 2011

Aloha!


Lors de l'achat de notre vol de retour en sol enneigé, nous avons l'opportunité de faire escale à Hawaii... Tant qu'à faire escale à Hawaï, pourquoi ne pas y déposer nos sacs à dos pour quelques jours ? Hawaï ne peut cacher sa richesse en raison de ses nombreuses limousines, Porsches, Lotus etc. qui sillonnent les rues en plus de ses luxueux hôtels. À première vue, c'est l'endroit idyllique pour vivre: plage, soleil et palmiers font partie du quotidien. L'abondance d'arbres à fleurs confère à l'île des couleurs sans égal.



Ici, à Honolulu sur l'île d'Oahu, les gens semblent vivre au rythme des vagues, surfant à toutes heures de la journée. La tentation est trop grande, on s'initie à la planche. Une leçon de deux heures avec une surfeuse sortie tout droit de la série télévisée Hawaï 5-0 nous permet de réaliser à quel point surfer la vague représente un défi. Ici, pas besoin de salles d'entraînement pour avoir un corps d'Adonis: simplement nager quelques minutes allongé sur la planche demande un effort considérable. Encore faut-il négocier la vague au bon moment!




Nous effectuons nos dernières plongées dans ces eaux hawaïennes. Phénomène plutôt étrange, plusieurs tortues semblent vouloir sociabiliser avec nous. Encore plus étrange, ces excroissances apparaissant sur leurs corps, secondaires à une possible infection qu'elles se transmettent sexuellement. Non loin de notre auberge, nous faisons l'ascension du cratère Diamond Head sur l'heure du midi par une température de 700 0C (peut-être un peu moins...). Le cratère de 1073 mètres de diamètre s'est éteint il y a environ 150000 ans. De ses 230 mètres, le sommet du cratère offre une vue de la ville et de ses environs à couper le souffle. Cette prise de vue ne fait qu'augmenter l'appréhension de notre retour au Québec. Hawaï étant la dernière destination de notre FOLLE ESCAPADE, il est maintenant venu le temps de plier bagages et de se remettre en mode « vie normale ».



samedi 16 avril 2011

Petit coup de main


Bonjour à tous.

Tel que mentionné sur les ondes du FM93, nous avions un partenaire pour l'acquisition d'un ordinateur portable mais voilà que, pour une raison inexpliquée, il revient sur sa décision. Nous respectons son choix mais nous voilà donc avec un problème. En collaboration avec Les Petits Explorateurs, nous devons présenter une conférence le 31 mai 2011 dans le but d'amasser des fonds pour La Fondation Rêves d'Enfants en plus des autres conférences à venir. Pour faire le montage et la présentation de nos conférences, il est essentiel d'avoir un ordinateur portable. Avec ce même ordinateur, nous devons aussi produire un DVD en plus d'un possible documentaire qui est à l'étude présentement. Ce portable sera notre précieux outil pour les prochains mois à venir. Comme nous n'aurons qu'un mois et demi pour préparer notre première conférence, nous devrons prendre possession du portable le plus tôt possible. Le portable que nous cherchons devra être une petite "bombe" puisqu'il servira à:
- Éditer nos photos en haute résolution (avec Photoshop Professionnel que nous avons déjà).
- Éditer nos vidéos enregistrées en HD (avec NEO que nous devrions avoir).
- Présenter nos conférences.

À l'origine, nous avions arrêté notre choix sur le
MacBook Pro 13 pouces pour ses performances multimédias mais ça pourrait aussi être un autre produit. Certaines caractéristiques sont à considérer pour ce portable:
- Portable léger (maximum 15 pouces).
- Grande capacité de mémoire.
- Grande capacité de stockage.
- Graveur DVD (interne sinon externe).

Comme nos partenaires occupent une place importante dans notre FOLLE ESCAPADE, le logo de chacun de nos partenaires est affiché sur notre site web. Une mention spéciale est aussi ajoutée sur notre blog lorsqu'un nouveau partenaire s'ajoute. Lors de nos sorties publiques, on aime bien glisser un mot sur nos partenaires lorsque la situation s'y prête. Au début de chacune de nos conférences, une présentation multimédia de nos partenaires sera diffusée.

Si vous croyez pouvoir nous aider d'une façon quelconque ou si vous connaissez une entreprise intéressée à nous supporter, n'hésitez surtout pas à nous le faire savoir. Merci.

jeudi 14 avril 2011

Au pays de Skippy


Les plongées sur la côte ouest australienne n'ayant pas été à la hauteur de leur réputation, c'est convaincus de trouver mieux dans la Grande Barrière de Corail que nous nous dirigeons vers Cairns sur la côte opposée. Cairns est le principal point de départ pour cette destination très prisée des plongeurs. Encore une fois, nos plongées n'offrent rien de très exaltant. Après avoir été émerveillés tant de fois dans le passé par nos plongées, sommes-nous devenus trop exigeants? Peut-être que le sud de la côte sera nous surprendre davantage... Nous décidons donc de louer une voiture pour se diriger vers le sud. 


Mais avant, toujours aussi maniaques par la découverte d'une nouvelle faune sauvage, nous faisons un détour à Daintree Rainforest. Aussitôt descendus de la voiture, l'humidité écrasante se fait ressentir. Ses 135 million d'années en font la plus vieille de la planète. À elle seule, elle héberge 30% de tous les grenouilles, marsupiaux et reptiles de l'Australie. En plus, 65% des chauves-souris et papillons ainsi que 18% des espèces d'oiseaux y vivent. Nous profitons de l'occasion pour se payer une randonnée de nuit accompagnés d'un guide. Il est impressionnant d'assister à l'activité de la forêt lorsqu'elle est enveloppée par l'obscurité totale. Équipés de puissantes torches, nous nous frayons un chemin au travers d'une multitude d'insectes tout aussi captivants les uns que les autres. Quelques reptiles sont venus agrémenter la promenade tels que grenouilles et lézards. Voulant toujours en voir plus, nous décidons de récidiver le lendemain soir mais, cette fois, sans guide. C'est un peu moins confiants que nous nous enfonçons dans les ténèbres. Après seulement quelques minutes à se déplacer à pas de tortues, la rencontre d'un python d'environ trois mètres nous convint de rebrousser chemin. Cette rencontre fortuite est un peu trop intense pour les deux québécois banlieusards que nous sommes. L'imposant résident des lieux met donc un terme à notre expédition. Après une « bonne » nuit de cauchemars, nous reprenons la route vers Townsville pour plonger sur l'épave du célèbre Yongala.




Malheureusement, Dame Nature en décide autrement. En plus du récent cyclone de février dernier, elle nous fait clairement comprendre que nous sommes dans la période des pluies rendant les conditions de plongée non sécuritaires. Déterminés à plonger, nous poursuivons notre quête toujours plus au sud. En attendant que la mer nous offre des conditions de plongée favorables, nous visitons l'île de Fraser, à bord d'un autobus tout-terrain. Fraser est connue pour être la plus grande île de sable au monde mais aussi parce que ses côtes hébergent l'épave du Maheno, échoué en 1935 suite à un cyclone hivernal. Le navire était utilisé à l'origine comme navire-hôpital lors de la Première Guerre mondiale. 

 


Ce n'est finalement qu'aux Solitary Islands que l'occasion d'enfiler nos palmes se présente à nouveau. Pour apprécier ce que ces fonds marins ont de mieux à nous offrir, il faut « survivre » à une eau de 23°C et de forts courants. Des champs d'anémones abritent plusieurs espèces de « Némo », communément appelés poissons clowns, qui se donnent en spectacle. À notre répertoire de poissons, s'ajoute le requin-tapis que nous n'avions, jusque là, jamais vu. Probablement le requin le plus difficile à apercevoir en raison de son excellent camouflage. Les couleurs éclatantes de certains poissons arrivent presque à faire oublier le froid mordant de la mer. 


Après avoir savouré ces quelques moments avec la faune aquatique, nous étirons le plaisir avec la faune terrestre en se rendant à l'hôpital pour koalas : un hôpital dédié aux koalas avec des lits de soins intensifs et même son ambulance. L'hôpital vient au secours de koalas orphelins ou blessés, comme Bonny Fire brûlé suite à un incendie de forêt. Puisqu'une colonie de renards volants (chauves-souris) a élu demeure non loin de là, nous profitons de l'occasion pour immortaliser sur carte-mémoire quelques uns de ces mignons spécimens. On ne pouvait quitter le pays sans s'arrêter au parc national des Blue Mountains. On lui attribue ce nom en raison de la teinte bleutée des montagnes secondaire à l'abondance de brumes d'huile dégagées par les eucalyptus. Le parc offre une panoplie de beaux paysages et une diversité aviaire surprenante telle que ses magnifiques perruches multicolores ou ces cacatoès d'un blanc immaculé. 


 


Comme toute bonne chose a une fin, c'est à Sydney que se termine notre passage en Australie. Étant contraints par le temps, c'est essentiellement au fameux Opera House et ses environs que nous limitons notre visite. Il est maintenant venu le temps de mettre le cap vers notre prochaine destination. Eh oui, l'Australie devait être notre dernier arrêt mais parfois l'avenir nous réserve des surprises...

jeudi 7 avril 2011

Du rêve à la réalité...

 
Eh oui, le temps passe tellement vite. Plus que 10 jours avant le grand retour.
Dimanche le 17 avril à 14h30, nous atterrirons à l'aéroport de Québec. Nous avons hâte de vous revoir.
À bientôt ! xxx

mardi 29 mars 2011

Il était une fois dans l'ouest...


« Désolés complet » ou « Minimum 100$ la nuit », voici le genre de réponse qu’on nous réserve lorsque vient le temps de réserver un lit sur la côte ouest australienne. Outre son charme, nous avons choisi l’ouest australien puisqu’il a la réputation d’être peu touristique. Alors comment expliquer ces réponses? Même dans les endroits les plus isolés c’est la même rengaine. Dès notre arrivée à Perth, nous avons un avant-goût des difficultés qui nous attendent. Après deux heures à faire du porte à porte tard en soirée à la recherche d’un lit, tout est complet ou fermé. Eh oui, ici la plupart des réceptions ferment leurs portes à partir de 19h et même parfois 18h. Persévérants dans notre conquête d’un lit, c’est à bord d’un taxi que nous poursuivons nos recherches à l’extérieur de la ville. Même après avoir investi les 100$ indiqués au compteur, le résultat est pareil : toujours rien. On retourne donc à l’aéroport pour « profiter » d’une courte nuit sur la moquette. Pour atteindre notre destination ultime de Coral Bay à 1200 kilomètres au nord de Perth, nous optons pour la location d’une voiture. Reconnu mondialement pour ses fonds marins, nous comptons bien y mettre à profit notre passion pour la plongée. À peine sortis de la ville, nous sommes envahis pas des nuées de mouches tout aussi agressantes les unes que les autres. C’est avec insistance qu’elles s’immiscent dans le moindre orifice exposé de notre corps. Pour éviter d’avaler ou de respirer ces désagréables imposteurs, un filet anti-mouches est essentiel. Ne donnent pas leur place non plus ces milliers de sauterelles qui s’approprient le moindre espace. À en juger par le nombre d’entre elles se prélassant au beau milieu de la chaussée, on pourrait dire qu’elles sont suicidaires.



Pendant les quatre jours qu’il nous a fallu pour se rendre à Coral Bay, nous bifurquons ici et là à la découverte des centres d’intérêts de la côte. En plus de nous permettre de capturer de belles images de koalas, kangourous, perroquets et dauphins, une des nombreuses attractions offertes est l’exploration du désert des Pinnacles. Ce parc est célèbre pour ses formations rocheuses de calcaire qui surgissent du désert et dont les plus hautes peuvent atteindre quatre mètres. Et que dire du fabuleux lac rose, coloré en raison de sa forte concentration de bêta-carotène, sans oublier les étranges stromatolithes, première forme de vie à être apparue sur terre. Notre ascension vers le nord a des répercussions sur les prix : toujours plus haut, toujours plus cher! Il est inimaginable de payer 3$ pour une orange ou de payer plus de 30$ pour un lit dans un dortoir ayant pour seules commodités des lits superposés et quatre murs. Encore faut-il en trouver de disponibles! La pénurie d’hébergements nous confine à dormir deux nuits dans la voiture : aussi bien dire deux nuits blanches passées dans la voiture… On n’est pas au bout de nos surprises lorsqu’on fait le plein d’essence à 1,78$ le litre.



Désert des Pinnacles

Stromatolithes


Une fois rendus à Coral Bay, il est venu le temps de plonger. Quelle déception d’avoir parcouru tout ce chemin pour des plongées qui se sont avérées des plus ordinaires : peu de nouveauté et une visibilité allant de passable à médiocre, au point tel que la dernière plongée est avortée. Après 10 jours passés sur la côte ouest australienne, navrés de constater qu’elle est davantage une destination pour y vivre qu’une destination touristique.