mercredi 29 décembre 2010

Noël sans Jésus...

 
Mosquée, lieu de prière des musulmans
C'est sans tambour ni trompette que s'est déroulé le jour de Noël. C'est en partie dans un aéroport que nous avons passé la journée du 25 décembre. De toute façon, ici, on ne célèbre pas la fête de Noël: la culture musulmane n'a pas de petit Jésus mais plutôt un Allah. Par contre, les décorations pour souligner la fête de Noël et du nouvel an sont visibles dans les hôtels, question de faire plaisir à leur clientèle.

Photo prise en hypocrite !
Il faut savoir que les Égyptiens, en raison de leur religion islamique, sont généralement assez conservateurs. Dans les grandes villes, le voile traditionnel couvrant les cheveux est communément porté par la majorité des femmes égyptiennes. Pour les hommes, la tenue vestimentaire est beaucoup moins contraignante pouvant porter chemises et pantalons longs. Dans les banlieues, par contre, les choses sont nettement différentes. Les femmes ont la tête entièrement voilée, certaines ne laissant paraître que les yeux. Il n'est pas rare alors de voir le corps de la femme complètement recouvert ne dévoilant aucune partie de chair les mains ne faisant pas exception. L'allure des hommes se transforme aussi. Certains ont la tête recouverte d'un tissu ou portent le typique bonnet. La plupart sont habillés de la longue robe allant aux chevilles.

Pas surprenant que le mot d'ordre ici est "touristes, recouvrez-vous!". Afin d'éviter d'offusquer la communauté, il est de mise de porter des vêtements longs ou, au minimum, de couvrir les épaules (pas de camisole) et de porter des pantalons allant au bas des genoux: appelons ça des accommodements raisonnables ;-). Toujours afin d'éviter les embarras, il est inapproprié de prendre en photo les femmes et leurs enfants: même si eux ne se gênent pas d'en prendre de nous...

En dépit de ce Noël non célébré et de ces différences culturelles, nous avons tout de même profité de ce que la Mer Rouge avait à nous offrir: de beaux poissons colorés et de magnifiques coraux.




Très joli poisson-lion mais vénimeux

samedi 25 décembre 2010

Joyeuses fêtes!


Nous sommes présentement à la Mer Rouge en Égypte pour plonger et nous reposer un peu: sans vouloir se plaindre, il y a une nuance entre être en vacances et voyager :-)

Nous vous souhaitons de passer de joyeuses fêtes et de réaliser au moins un de vos rêves au cours de l'année 2011.  Nous appréçions vos commentaires et vous encourageons à poursuivre cette bonne habitude.

Même si nous sommes loins, nous avons une pensée toute spéciale pour vous, parents et amis(es).

bizoux
Karine et Carl

lundi 20 décembre 2010

Congélateur égyptien


Après être passé du nord au sud, c'est maintenant du sud au nord que nous poursuivons l'exploration de l'Égypte. C'est avec exaltation que nous avons foulé le sol de la Vallée des Rois. C'est ici qu'on a retrouvé la sépulture de nombreux pharaons ainsi que ceux de leurs femmes (au pluriel car la plupart en avaient plusieurs) et de leurs enfants. Soixante-trois tombeaux ont été découverts ici dont ceux de personnages très importants tels que Toutankhamon et Ramsès ll. Après avoir expérimenté la randonnée à dos de dromadaire à Aswan, cette fois c'est à dos d'âne que nous avons agrémenté notre journée (la prochaine sera peut-être à dos de pigeons ;-).
Tombeaux à même la falaise



Au gré de l'imagination...
Nous avons goûté à une autre aventure désertique en se rendant dans le Désert Blanc, nommé ainsi pour ses nombreux monuments de calcaire que l'on peut observer un peu partout. C'est à bord de véhicules 4x4 que nous avons pu observer avec fascination à quel point les éléments (vent, sable, eau) ont pu sculpter des œuvres représentant parfois des animaux, parfois des organes humains... 

Le dinosaure

Le lapin jouant avec le soleil...
La nuit passée à la belle étoile dans ce désert a à nouveau mis à l'épreuve notre tolérance au froid. Les températures frôlaient le point de congélation. Et dire que nous avons choisi notre itinéraire en fonction de ne "pas trop" avoir froid… On ne s'est jamais autant gelé le ... que pendant ce voyage. En se dirigeant vers Bahariya, là d'où nous écrivons c'est quelques lignes, nous avons fait une petite escapade dans le désert noir. Il porte son nom du fait que le sol est jonché de pierres volcaniques noires. On est même surpris d'y trouver certaines pierres coralliennes témoignant de la présence d'une mer dans des temps anciens.

Feu en plein milieu du désert

Désert noir
Dès demain, nous reprenons la route de notre FOLLE ESCAPADE dans le désert égyptien. Plus que quelques jours avant la fin de ce circuit…

mardi 14 décembre 2010

Étonnants ces Égyptiens!

 
Pyramide rouge de Dahshur
 Nous voici maintenant en Égypte. Il est impossible d'évaluer l'ampleur de son histoire et de sa beauté tant qu'on n'y a pas mis les pieds. Nous sommes arrivés dans sa capitale, Le Caire, d'où nous sommes partis pour un circuit de 16 jours à travers le pays avec Gap Adventure. Le Caire à elle seule compte une population de 17,6 millions ce qui en fait la plus grande ville d'Afrique. Dès la sortie de l'aéroport, il n'est pas nécesaire de connaître ces chiffres pour constater que Le Caire est une "jungle humaine". C'est sur une autoroute congestionnée par cinq voies de véhicules (mais conçue pour quatre) que nous nous sommes rendus à l'hôtel. D'ici, on peut admirer le fameux Nil. Ce fleuve traverse le pays du nord au sud. Avec ses 6500 kilomètres, ça en fait le plus long fleuve au monde (l'Amazonie étant le plus important en volume). On a pu partager un peu de son intimité en y naviguant à bord d'une felouque, embarcation à voile de conception Égyptienne. Nous y avons passé une nuit glaciale digne des "nos meilleurs" printemps québécois.
Nuit en felouque
Il suffit de circuler un peu dans le pays pour vite comprendre certaines "règles". En Égypte, on a rien pour rien: si tu prends quelqu'un en photo, il te demande de l'argent, si tu utilises les toilettes publiques, une personne à l'entrée te tend la main avec insistance pour un peu de monnaie en plus de tous ces mandiants qui quémandent. Comme si ce n'était pas assez, les personnes responsables de faire respecter les règles sur les sites historiques sont prêtes à tout pour quelques dollars Égyptiens (Pounds). Comme ce gardien corrompu qui nous encourage à prendre des photos à l'intérieur de la pyramide rouge de Dahshur alors que c'est strictement interdit. Ou encore cet Égyptien qui nous suit partout comme un chien de poche sans qu'on lui ait demandé quoi que ce soit et qui nous demande un contribution pour "la visite". C'est comme ça pour tous les sites touristiques et parfois même pire...

Karine étant l'attraction des jeunes écolières dans une mosquée
Au-delà de ces petites contraintes, les lieux visités jusqu'à maintenant nous en ont mis plein la vue. Seulement pour visiter le musée du Caire, en supposant qu'on accorde que 30 secondes à chacun de ses objets exposés, il aurait fallu 1333 heures pour compléter la visite. Et que dire de ces pyramides et temples conservés dans un état tel qu'on a réellement l'impression de voyager dans le temps. C'est vraiment un miracle que la nature ait participé à la préservation de cette architecture datant de plusieurs milliers d'années. La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument construit par les anciens Égyptiens ne donne pas le portrait de ses 4500 ans . Elle fut édifiée pour le pharaon Khéops et elle lui serva de tombeau.
Le fameux Sphinx datant de 4500 ans
Parfois, les hommes ont dû déployer des efforts colossals pour préserver certains vestiges. Les temples d'Abou Simbel ont été démentelés et reconstruits un peu plus loin sur le même site, morceaux par morceaux, avant qu'ils soient summergés par la montée des crues du Lac Nasser. Certes, il a fallu plusieurs années pour parvenir à leur fin mais ça en valait vraiment le coup.
L'impressionnant Abou Simbel
 
Colonnes d'un temple représentant des scènes égyptiennes


Comme nous avons une entrevue téléphonique à 17h15 (heure de Québec) mais minuit pour nous, nous allons maintenant nous reposer un peu. Nous en aurons bien d'autres à vous raconter...

jeudi 9 décembre 2010

Entrevue radiophonique



Un petit mot pour vous dire que le FM93 nous invite â une entevue
radiophonique mardi le 14 décembre â 17h15, heure de Québec.  

La dernière croisade...


Après trois heures d'autobus en partance de la ville d'Amman, c'est dans le décor féérique d'une des scènes du film "Indiana Jones et la dernière croisade", que nous nous sommes retouvés. Ce décor entièrement naturel est une gracieuseté de la cité de Pétra. Pétra a été créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites. Vers le VIIIe siècle, les séismes ont entraînés l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Pétra a abrité à son apogée jusqu'à vingt-cinq mille habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert en 1812. Depuis le 6 décembre 1985, Pétra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les nombreux bâtiments, dont les façades sont directement taillées dans la roche, en font un ensemble monumental unique. La roche organisée en strates offrent parfois des jeux de couleurs allucinantes allant du jaune au violet en passant par le rose.

    

Les tombeaux royaux

Le lendemain, nous avons participé à un circuit de deux jours dans le désert de Wadi Rum. Wadi Rum a été habité par différentes cultures depuis les temps préhistoriques, entre autre, par les Bedouins que nous avons eu l'occasion de croiser. Les Bedouins sont en sorte les nomades du désert. Durant notre passage dans ce magnifique désert de sable parfois rouge, parfois blanc, nous avons pu observer certains phénomèmes naturels tel qu'un canyon, des dunes de sable, deux ponts de pierre et que dire du splendide couché de soleil. En supplément, il nous a été possible de contempler des inscriptions anciennes gravées à même les paroies rocheuses.



Question de se reposer un peu, c'est dans un camp rustique que nous avons passé la nuit. La nuit nous a reservé un "cockail" de température tout à fait à l'opposé de notre belle journée chaude. Le repas chaud directement sorti du sable par trois pieds de profondeur fût alors apprécié. La méthode est simple: sur un nid de tisons ardents, on y dépose la nourriture à cuire, on recouvre et on enterre (voir ensablé) le tout. Après quelques heures, le repas est prêt à servir... Mium, mium!

 
Le Pirate des Caraïbes se trouvait parmi les Bedouins ... 

Maintenant, direction Égypte...

samedi 4 décembre 2010

La vie de château


Pour la troisième fois, nous sommes arrivés à destination sans nos bagages.  Les gens de l'hôtel nous disent que c'est chose courante.  Maudites compagnies aériennes de !@#$%?&*!  Quand vient le temps de vendre leurs satanés billets, ils crient haut et fort qu’ils sont les meilleurs mais une fois l’argent encaissé, ils n'en ont rien à foutre de nous et de nos bagages : « Ce n’est pas notre responsabilité, veuillez rappelez plus tard, nous ne trouvons pas l’information, etc. », voici le genre de conneries qu’on nous lance à chaque fois !!  Bon, la montée de lait est passée.  Après quatre jours à porter les mêmes vêtements (dans le cas de Carl le crotté), nous avons acheté aujourd’hui quelques vêtements de rechange.

Changement radical d’altitude, 21 heures de vol, quelques couches isolantes en moins, de la langue espagnole à l'arabe et nous voici en Jordanie. Notre première impression de la Jordanie: un pays avec beaucoup de sites historiques à découvrir. Pour nous, c'est un dépaysement total. Traduire le mot merci en thank you ou en gracias ça va. Mais le traduire en شكرا لك (shukran)... On réussi quand même à se faire comprendre ayant parfois à intégrer les jeux de mimes pour y arriver... Le dépaysement va au-delà de la langue. Il est commun de manger dans un restaurant entouré de gens fumant la pipe à eau ou de voir un homme agenouillé en plein lieu public, front au sol, en train de prier. Et que dire de ces hommes en tunique qui s’embrassent avec acharnement sur les joues. Ça rappelle nos fêtes du jour de l’an (hi! hi!).

Amman est la capitale de la Jordanie.  À l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia et elle est l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée.  Pas très loin du centre-ville se trouvent les vestiges des ruines du Temple d'Hercule qui fut érigé sur un haut plateau en l'honneur de l'empereur Marc Aurèle (161-180). 


Vestiges du Temple d'Hercule

Ici, nous ne sommes que l'ombre de nous-mêmes :-)

Statue découverte en 1983 datant de 6000 à 8000
ans avant Jésus-Christ

En compagnie de deux « cousins » français et d’un chauffeur, nous avons fait la visite des châteaux du désert datant entre 660 et 750 ans après Jésus-Christ.  Certains d’entre eux étaient bien conservés (ou restaurés) tandis que d’autres étaient malheureusement dans un piètre état ou en phase de restauration.  En prime, pour quelques dollars supplémentaires, nous avons visité les ruines de Jerash.  La cité a été fondée à la fin du IVe siècle avant Jésus-Christ.  On peut dire qu’une drôle de sensation nous habite lorsque l’on piétine les pas de nos lointains ancêtres.



Vestiges du Temple de Dionysos à Jerash

jeudi 2 décembre 2010

De la neige !!


C’est en Bolivie que nous avons atteint le plus haut sommet possible pour des randonneurs (sans devoir faire d’escalade). La Chacaltaya nous a permis de vivre cette expérience unique au sommet de ses 5421 mètres. Le plus long de la montée se fait en fourgonnette, les derniers mètres se faisant à pied ce qui nous permet d’apprécier davantage son sommet enneigé. Ce n’est peut-être rien comparativement aux 8840 mètres du Mont Everest mais nous étions quand même qu’à 471 mètres du sommet du Kilimandjaro...

À une certaine époque, on retrouvait ici la plus haute pente de ski au monde. On venait y skier principalement l’été... Oui, l’été puisque l’hiver à cette altitude, le froid était insupportable. On doit en parler au passé puisqu’il n’y pas si longtemps, le centre de ski a dû fermer ses portes dû au changement climatique. Depuis 2009, ce n’est que de façon ponctuelle que le sommet retrouve sa blancheur d’antan.


Dans la même journée, nous sommes passés d’un paysage extrême à un autre en se rendant à la Valle de la Luna. Ici, on retouve des rochers que le temps a minutieusement sculptés leur donnant la forme que notre imagination veut bien leur donner. C’est ainsi que se termine notre court passage en Bolivie...

dimanche 28 novembre 2010

Bolivie, l'impresionnante !


Circuler pendant des heures interminables au beau milieu de nul part la nuit pour voir des paysages peut paraître absurde mais pas dans le cas de la Bolivie. Nous revenons d’un circuit de trois jours dans les hauts plateaux du sud-ouest de la Bolivie. Un guide et un Jeep 4x4 sont de mise pour ce type d’aventure (un beau « trip » de gars !) De tous nos voyages, c’est au cours de ces trois jours que nous avons vu les plus beaux paysages qui nous aient été donné de voir. Le genre d’aventure ou chaque clignement d’œil est un moment perdu à ne pouvoir admirer cette richesse naturelle.


En partance de La Paz, douze heures d’autobus sur des routes sinueuses presqu’improvisées ont été nécessaires pour se rendre au premier point d’attraction qu’est le Salar de Uyuni. Ce plus vaste désert de sel du monde avec ses 12 500 km2 perché à 3 700 mètres d'altitude est le vestige d'un lac d'eau de mer asséché. Il représente également un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète. Le Salar de Uyuni à lui seul nous a émerveillés. Le mariage du blanc immaculé du sel avec celui du bleu royal du ciel est indescriptible. Au beau milieu du désert, une petite île déserte, nommée Isla Incahuasi, est recouverte d’immenses cactus pouvant atteindre les dix mètres de hauteur. Sa présence semble irréelle. Pour notre première nuit, nous avons dormi dans un « Hostal de Sal » (hôtel de sel) construit entièrement de sel : le plancher, les murs, les lits, les tables, les chaises, etc. Cette « Hostal » se trouve à l’extérieur du Salar de Uyuni afin d’éviter toute contamination que pourraient provoquer les éjections de « l’Hostal » tel que ses eaux usées. Enfin, un peu de conscience environnementale sur cette planète.



Le lendemain, après deux pannes de moteur en plein milieu d’un désert, nous avons pu observer plusieurs lagunes bordées de sel donnant l’impression que la glace s’y était formée. L’une d’entre elles est de couleur rougeâtre (La Laguna Colorada) dû à la présence de bêta-carotène dans l’eau, aliment prisé par les flamands roses. Tout au long de la promenade, nous avons vu des montagnes immenses, des volcans, des sculptures de pierre forgées au gré du temps (dont un arbre), des plaines de sable et de sel à perte de vue, bref des paysages à couper le souffle. La deuxième nuit, nous avons dormi dans un refuge à 4400 mètres d’altitude: tuque et foulard sont nécessaires pour cette escale. Il peut faire jusqu’à –20oC la nuit.



Au troisième jour, avec un lever à 3h30 AM, nous avons débuté la journée par la contemplation de geysers d’une force inouïe ayant comme images de fond des furoles dégageant une odeur nauséabonde de souffre : un vrai décor d’enfer. S’en est suivi la visite d’eaux thermales et d’une lagune de couleur verte à 5000 mètres d'altitude (La Laguna Verde).




Nos prochaines destinations auront beaucoup à faire pour surclasser les magnifiques paysages de la Bolivie.

Les femmes de la Bolivie portant fièrement leur chapeau typique
Suggestions de Karine et Carl:
-Dans le désert, marcher la bouche fermée. Une bouffée de poussière n’est pas très bonne.
-N’oubliez pas d’apporter vos lunettes fumées dans le Salar de Uyuni : vous risquez d’y laisser vos yeux lorsque le soleil se montre.
-Dans le Salar de Uyuni, évitez de vous étendre sur le sol : le sel ne fait pas seulement fondre la glace, il brûle aussi les vêtements…

Infos insolites:
-L’aéroport de La Paz, située à 4000 mètres d’altitude, est le plus haut aéroport international au monde. Et si les pistes d’atterrissage sont plus longues que partout ailleurs, ce n’est pas pour faire joli. C'est parce qu'à 4000 mètres d'altitude, l'air est raréfié (moins dense) et par conséquent, la portance de l'avion est beaucoup plus faible qu'au niveau de la mer. Les avions ont donc besoin de plus de temps pour atterrir. Et puisque l’atterrissage est plus long, ils doivent être équipés de pneus plus résistants.

La Paz, la plus haute capitale du monde
-Pour contrer le mal de l’altitude, trouble physiologique associant maux de tête, palpitations, envie de vomir, inappétence et troubles du sommeil, il est très courant en Amérique du sud de mastiquer des feuille de coca ou de prendre un thé de coca. Oui, du coca! La même plante que celle utilisée pour faire la cocaïne. Le coca augmenterait l’oxygénation de l’organisme ce qui limiterait les effets du mal de l’altitude. Il n'est pas interdit de cultiver la coca, mais les surfaces de cultures sont en théorie contrôlées et limitées. On trouve facilement des feuilles de coca, des infusions de coca et des bonbons à base de coca en vente libre au Pérou et en Bolivie. Ce qui est interdit, c'est d'en acheter et/ou d'en exporter en grosses quantités. Il faut 500 kg de feuilles pour produite 1 kg de cocaïne pure. Donc chers parents, n’ayez crainte pour nous...