mardi 16 novembre 2010

L'Amazonie, le poumon de notre planète


De huit à 40 degrés Celsius, de 3300 à 400 mètres d’altitude, neuf heures de routes sinueuses à travers les Andes, trois heures de navigation sur le Rio Madre de Dios et quelques heures de marche, voilà le prix à payer pour que l’Amazonie nous livre quelques uns de ses trésors.  Ce terrain de jeu sauvage de 6,5 millions de km² nous a permis de découvrir une diversité animale hors du commun.  Ici, les insectes semblent avoir été « boostés » aux stéroïdes tellement ils sont disproportionnés.  Et que dire de ce crapaud géant n’ayant pas assez de la surface d’une main pour y poser son postérieur.  La nuit à elle seule est une expérience en soi. 

Circuler dans la jungle dans ces conditions implique quelques règles d’usage:
-Ne pas toucher aux feuilles des plantes qui pourraient abriter certaines bestioles dangereuses.
-Ne pas s’appuyer sur les arbres qui pourraient provoquer des réactions cutanées indésirables.
-Et surtout, regarder partout avant de faire le prochain pas (même à cela, notre guide est passé à un cheveu de mettre le pied sur un serpent venimeux).
Surtout, il ne faut pas croire que ces mises en garde rendent l’expérience désagréable.  Disons qu’elles la rendent plus excitante...  Nous avons l’habitude d’être autonomes dans nos activités mais pour vivre l’aventure de l’Amazonie en toute sécurité avec un certain confort, un tour organisé est indispensable.  Nous sommes donc partis quatre jours avec sept autres touristes, un guide, un cuisinier et un chauffeur d'expérience.  

Malheureusement, le « poumon » de notre planète subit les contrecoups de notre bêtise humaine.  L’Amazonie présente à elle seule 60% de la surface totale de nos forêts mais elle est victime d’une déforestation qui augmente de 25% à chaque année.   De fait, la situation est doublement désolante lorsqu’on sait que 60000 espèces de végétaux et 1000 espèces d’oiseaux y vivent.  La déforestation a aussi ses impacts sur la population amazonienne, constituée majoritairement d'Indigènes. 

La Rupicola peruviana, l'oiseau national du Pérou

Capucin brun

Oiseaux Hoatzin, ou communément appelés oiseaux préhistoriques

"Jolie bibitte"



6 commentaires:

  1. De très belles photos Karine. Tu voulais savoir le nom de certains oiseaux que tu as vu. Le perroquet est un ara ararauna, l'oiseau rouge et noir est un coq-de-roche (oiseau difficile à voir en passant, tu as été chanceuse!!), les oiseaux préhistoriques sont une sorte de pénélope (guan en anglais).

    Ç'a l'air à ressembler au Costa Rica quand même. Redonne-nous des nouvelles bien vite.

    Mat

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  2. J'espère que vous faites un beau voyage malgré vos anecdotes. C'est sur qu'il en faut un peu pour mettre du suspense. On vous suit tout le long de votre voyage. À bientôt XXXXXXX

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  3. Coucou les grands voyageurs!!! C'est vraiment super de pouvoir vous suivre via votre merveilleux site web, ça nous permet de voyager un peu avec vous à distance!!! Toutes les photos sont vraiment belles et les textes très intéressants!!! Profitez bien de chaque moment, on pense souvent à vous; même Léane nous dit parfois: «Sont où Karine et Carl, sont en voyage!!!»
    Des gros bisous de toute la famille!! XXXX
    Nancy

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  4. Allo à vous deux!
    J'aime bien la jolie bibitte, mais dans son environnement. ;) Sans blague, contente de voir que votre voyage se déroule bien! Profitez-en bien car le retour sera peut-être pas aussi excitant! ;) Bisous, Caro R

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  5. Il n'y a pas à dire, vous faites vraiment des photos dignes de National Géographic. Je suis fière de voir que c'Est ma mailleure amie qui les a prises!

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  6. Ne t'inquiète Thérèse... On a plusieurs autres anecdotes en banque...

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