dimanche 7 novembre 2010

Machu Picchu



C’est après quatre jours d'expédition vers les fameuses ruines du Machu Picchu que nous sommes rentrés la nuit dernière à Cuzco.  Le Machu Picchu est une ancienne Cité Inca du XVe siècle qui demeura cachée pendant des siècles jusqu'en 1911, année à laquelle le professeur Hiram Bingham la fît connaître au monde entier. On estime qu’entre 300 et 1000 personnes pouvaient vivre à Machu Picchu. On y a dénombré 200 constructions différentes. La Cité se divise en trois aires : un ensemble religieux, un autre militaire et une zone résidentielle se trouvant dans un grand carré.  Depuis sa découverte, le Machu Picchu est considéré comme un des monuments archéologiques et architecturaux les plus importants de la planète. Le 7 juillet 2007, le Machu Picchu a été désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde par la NewOpenWorld Foundation.

 
 
Notre équipe d'expédition était composée de 13 randonneurs touristes, d'un guide, de huit porteurs et d'un cuisinier.   Après la première journée, une jeune femme parmi nous treize a décidé de ne pas poursuivre trouvant l’expérience trop difficile.  Cette ascension combinée d’abruptes descentes a rendu l'expédition éreintante.  Pour y parvenir, il faut nécessairement être en forme ou être très persévérants.  Pour notre part, nous ne savons trop dans quelle catégorie se situer.  Chose certaine, l’effort en vaut le coup.  Les paysages sont à couper le souffle (tout comme l’effort!).  Le début de l’expédition s’est fait dans le doute de ne pouvoir composer avec l’altitude mais le doute s’est bientôt dissipé lorsque nous avons atteint l’apogée de notre expédition à 4200 mètres.  En comparaison, sachez que le Mont Sainte-Anne est d’une altitude de 800 mètres et que L’Acropole des Draveurs est d’une altitude de 1148 mètres.  Cette expédition nous a permis un dépassement de soi mais nous a aussi permis d’être témoin d’un phénomène humain : les porteurs.  Que dire de ces porteurs si ce n’est qu’ils sont des machines.  Ces eux qui transportent tout l’équipement (tentes, chaises, articles de cuisine, etc.) et la nourriture pour répondre aux besoins de 13 personnes pendant quatre jours.  Et ce, en plus de leurs propres effets personnels et des bagages que la plupart des membres de l’expédition n’arrivent plus à transporter après une première journée de « souffrance ».  Ils demandent même le passage puisqu’il trouve le moyen de nous devancer parfois même en courant.  Eux aussi font l’ascension dans la souffrance mais comme si ce n’était pas assez, ils doivent s’occuper de tout : monter le campement, faire les repas, etc.  Et n’aller pas croire que nous avons mangé des sandwichs pendant quatre jours : le menu variant du potage chaud à la pizza et on ne vous parle pas du magnifique gâteau qu’on nous a servi avec garniture s’il-vous-plaît.  De quoi faire rougir certaines de nos cuisinières.  Nous avons un respect infini pour ces êtres qui infligent d’inévitables séquelles à leur petit corps non conçu pour de telles surcharges.
 

4 commentaires:

  1. Bonjour à vous deux! Contente de voir que vous allez bien, malgré les péripéties de votre arrivée... j'espère que le Pérou vous plait! Essoufflant n'est-ce pas? Je viens de voir une brève sur vous dans l'Autre voix, on vous suit partout! Soyez prudents et pas trop de Pisco!!! Josée, collègue de Carl

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  2. Bravo à vous deux!
    Mmmm la description des plats cuisinés durant le trek me rend jalouse, nous n'avons pas eu droit à autant de gastronomie en Afrique...
    Bonne chance pour le reste, je vous lis avec délectation à chaque fois!
    Chantale

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  3. Vos avez des photos magnifiques. Vous avez l'air de bien en profiter. Je vous lis à chaque semaine. Bon courage pour les prochaines aventures. xxx

    p.s. parties de poker le 27 si ça vous intéresse!!!

    Marie-Claude

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  4. Parfait pour le poker le 27... Idéalement pour le mois d'avril :)

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