vendredi 29 octobre 2010

Les Galápagos ou l'Arche de Noé ?

  
Lave qui forme un paysage lunaire sur l'île de Santiago.
Les îles Galápagos se situent à environ 1000 km des côtes de l'Équateur. Des volcans ont surgi de l’océan Pacifique pour donner naissance aux Galápagos. La formation de ces îles est évaluée à 4 ou 5 millions d'années, ce qui est jeune comparativement à l'âge de la planète. La population de ces îles qui s'estime maintenant à plus de 30000 habitants se répartie sur cinq îles, c'est-à-dire sur les îles de Santa Cruz, Isabela, San Cristobal, Baltra et Floreana. Depuis que l’homme a découvert les îles Galápagos, la faune et la flore sont mises en danger. Deux principales menaces pèsent sur les îles Galápagos: la surpêche et l'introduction d'espèces étrangères.

Malgré un certain contrôle effectué sur les activités de pêche, plusieurs demeurent illégales et abusives. Même si la pêche de concombres de mer est devenue illégale depuis 1994, des centaines de milliers de concombres de mer sont pêchés chaque année pour leur soit disant propriétés aphrodisiaques. Même problème avec les requins qui sont prisés pour leurs ailerons. L'autre menace, soit l’introduction d'espèces domestiques par l'homme, entraîne un déséquilibre de l'écologie. L'introduction des chèvres dans le passé a causé à elle seule l'extinction de 4 ou 5 espèces endémiques des îles. Ne sachant pas combien de temps pourra perdurer toute cette beauté et diversité animales, nous recommandons aux voyageurs qui auraient l'intention de visiter les îles Galápagos de prioriser cette destination avant qu'il soit trop tard. Toutefois, comme pour toute destination ouverte au tourisme, l’ensemble de la faune ne survit que grâce à un fragile équilibre. Le tourisme grandissant devient vraiment envahissant et met en péril cet équilibre.

 
Les manchots des Galápagos sont des manchots qui proviennent de l'Antarctique. Il s'agit de l'espèce de manchots vivant le plus au nord. Sa petite taille est une adaptation aux températures élevées des Galápagos où il n'a pas besoin d'être gros et couvert de graisse.

Une frégate mâle faisant la cour aux femelles.

Les iguanes terrestres des Galápagos ont été victimes de la civilisation puisque l’homme a longtemps chassé cet iguane pour sa chair. Ce reptile pouvant atteindre 1,20 m est aujourd’hui menacé de disparition.
Il n’en reste que quelques milliers sur 2 ou 3 îles de l’archipel.

Crabe Ayapa des Galapagos particulièrement
voyant avec leur carapace colorée.




Nous avons décidé de rester sur l'île de Santa Cruz pendant huit jours et de prendre des excursions à la journée pour visiter les îles avoisinantes. Ces 18 heures de bateau, souvent houleuses, nous ont permis de faire des économies considérables comparativement à une croisière de plusieurs jours qui nous aurait permis de voir les mêmes attraits. Nous avons visité les îles de Floreana, Isabela, North Seymor et Batolomé. Ces excursions nous ont permis de voir encore plus de diversité animale que celle observée sur l'île de Santa Cruz. La proximité avec les animaux est telle qu'une otarie sur le quai de Santa Cruz s'est permis une séance d'accolades affectueuses et odorantes. :-) Hier soir, nous sommes arrivés sur l'île de San Cristobal, la dernière île des Galápagos que nous visiterons avant de se rendre au Pérou le 31 octobre. Nous nous apprêtons à faire de la plongée en apnée parmi les colonies de lions de mer qui habitent l'île. Cette activité nous permettra certes de prendre des images inédites. Vous pouvez aussi nous lire dans le journal l'Actuel à l'adresse http://www.lactuel.com/Sports/Plein-air/2010-10-19/article-1860158/Sur-les-traces-des-deux-Emilois-a-travers-le-monde/1 .


Le lion de mer ou l’otarie des Galápagos est une espèce endémique de l'archipel. Ils se rassemblent en colonies sur le sable ou sur les rochers. Les mâles sont polygames et ils sont bien plus grands que les femelles.

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