mardi 19 octobre 2010

Faux départ


C’est avec excitation que nous quittons Québec pour Quito en Équateur.  Lors de notre escale à Toronto, je constate que mon pantalon est brisé ce qui revient à dire que cinquante pourcent de mes pantalons doivent être réparés puis que je n’ai que deux pantalons…  Mais bon, c’est juste drôle.  Ça devient moins drôle lorsque notre vol décolle avec une heure et quart de retard : On ne trouvait pas les pilotes.  On se croirait dans le film «Y a-t-il un pilote dans l’avion? ».  Ce retard nous permet de prendre notre avion à Bogota précipitamment mais à notre arrivée à Quito en Équateur les bagages sont introuvables.  Quelle coïncidence…  Nous reviendrons demain chercher les bagages.  Comme il est presque minuit, par mesure de sécurité, quelqu’un de l’hôtel vient nous chercher à l’aéroport.  En fait, devait venir nous chercher puisqu’il ne se présente jamais.  Nous prenons donc le taxi pour s’y rendre.  Le lendemain, retour à l’aéroport pour récupérer nos bagages qui nous y attendent.  Nous profitons donc de l’après-midi pour faire une petite balade dans la partie historique de Quito.  La balade coupe court lorsqu’un jeune homme armé d’un couteau réclame nos sacs à dos contenant tout notre matériel électronique (appareil photos, caméra vidéo, etc.). Pas besoin de dire que face à un cinglé pointant un couteau de douze pouces nous n’avons offert aucune résistance.  Après avoir expliqué la situation à un policier qui passait par là, nous voilà assis dans un véhicule de police équatorienne en train d’arpenter les ruelles à la recherche du suspect.  Évidement, il est disparu. Nous nous rendons au poste de police où, encore sous le choc, on raconte notre histoire afin qu’on nous remette un rapport de police pour nos assurances.  Sans faire ni un, ni deux nous passons le reste de la journée dans les centres commerciaux de Quito à la recherche d’au moins un nouvel appareil photo et d’une caméra vidéo.  Disons qu’ici la technologie n’est pas tout-à-fait au rendez-vous mais chanceux dans notre malchance, nous trouvons un appareil photo ressemblant à celui que nous avions.  Pour ce qui est de la caméra vidéo, on ne trouve rien.  On poursuivra nos recherches demain.  Le lendemain, toujours rien.  Nous devons donc déplacer notre vol pour les Galápagos pour « profiter » d’une autre journée de shopping.  Rien à faire, toujours pas de caméra vidéo.  On décide donc de prendre un vol pour Guayaquil, une grande ville du pays, espérant trouver l’objet si convoité.  Le malheur s’acharne, mes bagages n’ont pas suivi.  Nous devons donc attendre l’arrivée du prochain vol qui transportera mes bagages.  Les voici après une attente de trois heures et demie.  Direction les centres commerciaux de la ville : shopping, shopping, shopping mais rien à faire.  Nous ne trouvons pas ce que nous voulons.  On doit donc se contenter d’une autre caméra vidéo qui devrait faire l’affaire.  Nous pouvons maintenant repartir sur des nouvelles bases vers les Galápagos qui devraient nous faire oublier ce faux départ.

Voir notre article dans le journal L'ACTUEL

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